Il existe des multitudes de procédés, d’actes parfois de barbarie faites aux femmes à travers le monde. Des actes que l’on juge comme étant la garantie de la pureté d’une femme. En fait, tout est mis en oeuvre pour pérenniser le coeur des hommes, pour que les femmes restent « pures » jusqu’à l’utilisation potentielle de son corps par un potentiel mari.
Le problème évident est que la femme est déposée de son corps et de son aptitude à y disposer, à en jouir. On lui inculque dès le plus jeune âge, que son corps est une offrande pour celui qui aura le privilège d’y toucher. Ce qui est encore plus désobligeant, c’est que ce traitement ne s’applique pas aux hommes, peu importe les cultures, ils sont libres et dispose librement de leurs jouissances, de leurs sexualités. Cette différence de traitement crée des déséquilibre important dans la société et les moeurs, les hommes se sentent en droit de tout exiger des femmes et celles-ci se sentent obligées de satisfaire les besoins sexuels des hommes peu importe le contexte et la situation. Or le plaisir sexuel n’a pas lieu dans l’obligation, il ne peut pas être liée à la notion de culpabilité et de force. On fait l’amour par envie et l’orgasme est le résultat du désir, de l’excitation qui ne se manifeste pas sous la contrainte.
Dans certains pays d’Afrique, l’excision est pratiquée sur les petites filles. Il s’agit d’une opération faites par des femmes qui sectionne une partie du sexe féminin (clitoris et/ou petites lèvres), parfois l’entrée du vagin est cousu. Il s’agit d’un procédé qui vise à empêcher les femmes d’avoir des rapports sexuels hors mariage. C’est une pratique barbares,douloureuses à vie, d’un ancien temps, encore pratiquées aujourd’hui, et les françaises n’en sont pas épargnées puisque chaque année, des petites filles dont les parents prétextent un voyage au bled, le subissent.
Dans les pays du Maghreb, il y’a la pratique du cadenas. Une coutume occulte, qui consiste à consulter un taleb (marabout) afin de cadenasser le sexe d’une petite fille. Il s’agit en pratique, d’un procédé magique censé assurer la virginité de la fille jusqu’au mariage. Ainsi, aucun homme ne pourra l’approcher….C’est dire comme la sexualité des femmes fait peur!
Ce genre de mesure crée des dégâts invisible et difficile à l’âge adulte. Les femmes ayant subi cela , ont assimilé depuis l’enfance que le plaisir est un danger. On leur a fait comprendre parfois dans la douleur comme dans le cas de l’excision, que la satisfaction, la virilité de l’homme, prévaut tout les sacrifices. En plus de les priver de toutes formes de plaisir, ces femmes ont été bloqué dans leur vie sexuelle. Elles continuent même à l’âge adulte de stopper leurs ardeurs, parce que c’est mal, c’est sale. Finalement cela n’est profitable à personne, pas même aux hommes, parce que faire l’amour avec une femme qui ne ressent rien, n’a rien d’excitant.
Les blocages interviennent d’abord psychologiquement, tu fais appel à des forces occultes pour bloquer l’accès au vagin d’une jeune fille puis tu t’étonnes des conséquences?
Quelles mesures culturelles sont mises en place pour rassurer les femmes? Les hommes sont-ils éduqués au plaisir des femmes? Tant de questions qui restent sans réponses, parce que finalement, il n’y a que l’homme avec qui tu couches, que tu vas éduquer.
Je t’envoie plein de force, sors de cette fausse pudeur et instruis toi!
Sarah
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